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Banque Heritage étudie “une ou deux” acquisitions

Le Temps

Début juillet, la direction de la  banque genevoise Heritage a changé de mains. Carlos Esteve a cédé sa place à son frère de 15 ans plus jeune, Marcos Esteve, en charge du développement de la banque privée depuis 2006. Un changement qui «s’inscrit dans la continuité, dans la tradition familiale», explique le nouveau responsable dont la famille est actionnaire majoritaire de la banque. Carlos Esteve entre, lui, au conseil d'administration.  Installé à Chêne-Bourg, l’établissement, qui compte 110 employés et près de 5 milliards de francs sous gestion, veut poursuivre sa croissance. «Nous étudions encore une à deux acquisitions dans un avenir proche», explique l’ex-responsable de la gestion de fortune de l’établissement. Qui dit avoir plusieurs dossiers sur son bureau, dont «quelques-uns pour lesquels nous avons formalisé des offres». 

Erosion des marges

La place financière, estime Marcos Esteve, va continuer à se consolider, certaines banques étant encore trop petites pour survivre dans le nouvel environnement réglementaire. Quant à la Banque Heritage, elle «se doit de grandir car le coût de la réglementation augmente». Elle reste cependant rentable, selon son nouveau directeur général, qui avait commencé sa carrière à Nestlé. «Il existe une érosion des marges, mais la nôtre reste élevée», dit-il sans préciser le niveau.

Marcos Esteve n’écarte pas non plus l’hypothèse d’une fusion avec une banque d’une taille similaire. Mais elle n’est pas essentielle pour assurer sa survie: «Notre taille est suffisante. Des banques ayant 2 milliards sous gestion peuvent rester rentables. Tout dépend de leur structure de coûts», poursuit-il, rappelant qu’Heritage a externalisé son back-office et ses services informatiques en 2008 déjà à Crédit Agricole.

Difficile en Asie pour les petites banques

La banque se concentre sur une cinquantaine de marchés cibles, répartis entre l’Europe de l’Ouest – notamment l’Angleterre –, la Suisse – où elle dit avoir compté la plus forte progression ces dernières années – et la Russie. L’Amérique latine n’est plus un marché aussi prépondérant pour l’établissement, qui s’est en outre retiré du continent asiatique. «Nous y avons fait nos  expériences», explique Marcos Esteve, rappelant que la banque a fermé son bureau de Singapour. «C’est très difficile pour les petits établissements, car les Asiatiques aiment les grandes marques, ils ont besoin d’un important effet de levier pour leurs  investissements que nous ne pouvons pas toujours offrir et ils négocient fortement les tarifs», justifie-t-il.

En revanche, Heritage voit des opportunités dans un marché que la banque juge délaissé, celui des clients américains. Elle a  enregistré une entité auprès de la SEC, le gendarme de la bourse américaine, qui sera domiciliée en face de la banque à Grange-Canal (GE). Objectif: réunir 150 millions de francs sous gestion au cours des 18 premiers mois suivant le lancement. Elle sera vite rentable, prévoit-il.

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